Emmanuelle est artiste plasticienne diplomée de la Villa Arson en 2010. En 2011 elle devient co-directrice de Catalyst Arts à Belfast, en Irlande du Nord puis intègre La Station, de 2013 à 2017 résidence d’artistes et espace d’exposition à Nice. Emmanuelle expose en France à Re:voir en 2017, Vidéoformes en 2019, L’image satellite en 2021 et à l’étranger, Mono No aware à New York en 2014, Ligth field à San Francisco en 2018. Elle a également organisé plusieurs projections de films expérimentaux à Nice, Belfast, Limoges et Paris. En mars 2022, elle obtient un poste de technicienne photo et vidéo à L’ENSAD Limoges où elle a relancé un laboratoire argentique et a initié les étudiant.es aux procédés non toxiques. Depuis septembre 2023, Emmanuelle est chargée de formation en vidéo aux Beaux-arts de Paris et artiste en résidence du projet Chromoculture.

Si les représentations filmiques et photographiques nous aident, sans doute, à mieux comprendre le monde du vivant, et à parfois en changer notre perception, le medium lui reste lié aux causes de l’état environnemental actuel. L’image argentique et numérique doit son existence aux révolutions chimiques, industrielles et à l’exploitation des ressources. En choisissant d’utiliser la lumière du soleil, l’eau, les plantes, des déchets de végétaux, des pellicules et des papiers périmés, je tente de produire autrement. Depuis 2016, à la suite d’une forte remise en question de ma pratique, j’explore des techniques de développements et de tirages argentique alternatifs, comme les révélateurs au café, aux plantes, ainsi que la phytotypie ou l’anthotype, dans une démarche plus durable et plus éco-responsable. Un travail qui me mène à questionner les pratiques artistiques face au dérèglement climatique, mais aussi à m’attarder sur les modes de représentations de la nature dans l’anthropocène. Au-delà de la physicalité et la dimension « fait maison » de cette pratique expérimentale, mes travaux questionnent l’apparition et la disparition de l’image et de ce qu’elles représentent. Car, parfois éphémères, les procédés employés utilisant des plantes impliquent que l’image puisse se transformer ou disparaître. Je conçois alors, que mes images, comme des formes mouvantes, sont sensibles à l’environnement dans lequel elles de trouvent et peuvent évoluer. J’aime penser que mes images sont « vivantes ».

 

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