Ian Curtis likes this place
IAN CURTIS LIKES THIS PLACE Une exposition collective proposée par Julien Griffaud et Quentin Spohn Loic Alsina _ Olivia Borg _ Marc Chevalier _ Maxime Duveau _ Jean-Loup Faurat _ Benjamin Fincher _ Jérémy Griffaud _ Julien Griffaud _ Magali Halter _ Aïcha Hamu _ Ajda Kara _ Hildegarde Lazrak _ Loïc Le Pivert _ Olivier Marro _ Florent Matteï _ Marie- Ève Mestre _ Gérald Panighi _ François Paris _ Caroline Rivalan _ Nicolas Rubinstein _ Nina Scceletton _ Quentin Spohn _ Cédric Teisseire _ Patrick Walworth Vernissage : vendredi 13 septembre 18h30 Performances :FOVÉA [Emmanuelle Nègre & Geoffrey Boulier]Marc Chevalier, Alicia Malialin & Morgane Mortelmans Sortie d’un numéro de ZÉRO spécial Joy Division (fanzine)
Nice, Cinémapolis
*« Nice est devenue cinémapolis. Il y a ici aux environs de treize troupes qui tournent, paraît-il » Louis Feuillade, réalisateur, à Marcel Levesque, acteur, février 1917. Commissariat de Jean-Jacques Aillagon, assisté d’Aymeric JeudyScénographie & Conception graphique : Kristof Everart & Marcel BataillardProduction : Jean-Pierre Barbero En partenariat avec La Cinémathèque française. Nice est l’un des berceaux du cinéma. C’est en 1896 qu’étaient tournées, par les frères Lumière, les premières images animées du Carnaval. À Nice comme ailleurs, les premiers films réalisés sont des reportages, tels ceux inscrits au Catalogue Lumière, à l’instar de Touristes revenant d’une excursion, 1897 ; Carnaval [I], 1897 ; Cortège présidentiel, place Masséna à Nice, 1901 ; M. le président de la République sur la Jetée-Promenade, 1901… C’est par ailleurs, dès les années 1910, que les tournages de films de fiction se multiplient. Bigorno fume l’opium (Pathé Fiction) est tourné en 1914. Les premiers tournages apprécient à Nice ce que d’autres réalisations recherchent en Californie, la qualité et la constance de la lumière, indispensable ingrédient de cette expérience artistique nouvelle qu’est le cinéma. Les incunables de la filmographie niçoise sont, ainsi, réalisés en plein air. Le cinéma aura cependant rapidement besoin d’équipements propres de façon à pouvoir bénéficier de la puissance évocatrice de décors construits, d’abord en extérieur, puis en intérieur, la capacité à mieux produire de la lumière électrique s’étant affirmée. C’est avant 1908 qu’un studio Pathé ouvre route de Turin, suivi par un studio Gaumont, à Carras, en 1914 et, bien sûr, par la Victorine en 1919. En 1930, ce sont six studios qui constellent, d’ouest en est, le territoire niçois, reproduisant sur la Côte d’Azur le même phénomène qui s’était fixé sur les collines de Los Angeles, à Hollywood. Le destin si représentatif des Studios de la Victorine, dont on célèbre le centenaire, s’inscrit dans cette histoire-là. Quand, en 1919, Serge […]