Écran multidirectionel, video projecteurs, films « Psycho » 1960 and « Psycho » 1998, 2013.
Remake présente une double projection vidéo, sur un écran mutlidirectionnel qui, dans sa forme, s’inspire de la technique des réseaux lenticulaires. Un écran qui reçoit de part et d’autre de ses deux faces, les deux versions du film « psycho », d’un côté celui d’Hitchcock de 1960 et de l’autre celui de Gus Van Sant de 1998. Cet écran devient l’objet d’une déambulation à 180° pour le spectateur qui choisit sa position ou du moins fait l’expérience de chaque angle et point de vue lorsqu’il se déplace de chaque côté de l’écran. Il peut alors reconstituer les deux films originaux. Face à l’écran, le spectateur est alors confronté aux deux films en simultanés, découpés et montés l’un dans l’autre. Les films projetés dans leur totalité entrent en interférence. Malgré un découpage technique plan par plan du film de Van Sant, les plans se courent après, se reflètent, se rattrapent; les dialogues sonnent comme des échos et nous renvoient une image présente, reflet d’une image passée, des champs contre champs superposés, comme deux entités proches et lointaines à la fois. La temporalité est perturbée. L’asynchronisme des deux films nous questionne à travers la notion de remake, sur l’idée d’une œuvre dans l’histoire du cinéma.
Remake présente une double projection vidéo, sur un écran mutlidirectionnel qui, dans sa forme, s’inspire de la technique des réseaux lenticulaires. Un écran qui reçoit de part et d’autre de ses deux faces, les deux versions du film « psycho », d’un côté celui d’Hitchcock de 1960 et de l’autre celui de Gus Van Sant de 1998. Cet écran devient l’objet d’une déambulation à 180° pour le spectateur qui choisit sa position ou du moins fait l’expérience de chaque angle et point de vue lorsqu’il se déplace de chaque côté de l’écran. Il peut alors reconstituer les deux films originaux. Face à l’écran, le spectateur est alors confronté aux deux films en simultanés, découpés et montés l’un dans l’autre. Les films projetés dans leur totalité entrent en interférence. Malgré un découpage technique plan par plan du film de Van Sant, les plans se courent après, se reflètent, se rattrapent; les dialogues sonnent comme des échos et nous renvoient une image présente, reflet d’une image passée, des champs contre champs superposés, comme deux entités proches et lointaines à la fois. La temporalité est perturbée. L’asynchronisme des deux films nous questionne à travers la notion de remake, sur l’idée d’une œuvre dans l’histoire du cinéma.